Lecture du jour : Romains 6.15-16
« Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? LOIN DE LÀ ! Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice? »
" Oh frère, tu sais, nous sommes sous la grâce pas sous la loi. "
Cette doctrine de l'antinomisme (rejet de la loi de Moïse en affirmant qu'elle n'est d'aucune utilité pour le chrétien sous prétexte d'être sous la grâce de Dieu) est souvent brandie par des personnes vivant selon leurs convoitises pour continuer à vivre comme elles le veulent.
Ces personnes disent que Jésus a aboli la loi. Rappelons nous que Jésus n'a pas aboli la loi mais qu'il l'a parfaitement accomplie (Matthieu 5.17) en son propre corps, sans péché en aucun commandement, ce qui est impossible aux hommes (Hébreux 4.15).
Ces personnes donnent l'apparence de chrétiens mais ne sont pas régénérées car si elles l'étaient vraiment elles ne justifieraient pas leur péché mais elles le confesseraient, combattraient et au final le délaisseraient.
Le véritable chrétien est pleinement conscient que la grâce n'est pas un prétexte pour vivre n'importe comment mais que la grâce est exigente et demande une vie de sanctification
Dieu, par la plûme de Paul, nous rappelle que celui qui se livre au péché est esclave du péché.
La grâce exige une vie de sanctification sans laquelle nul ne peut voir le Seigneur (Hébreux 12.14).
La loi distingue la convoitise de l'adultère (Deutéronome 5.18 et 21), la grâce dit que regarder une femme en la désirant, la convoitant, c'est déjà avoir commis l'adultère en son coeur (Matthieu 5.28).
La grâce de Dieu ne sera jamais une occasion de laxisme, elle exige de nos vies la sanctification, de garder une conscience pure.