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Lecture : Exode 12.12-14
« 12 Cette nuit-là, je passerai dans le pays d’Egypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d’Egypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux, et j’exercerai des jugements contre tous les dieux de l’Egypte. Je suis l’Éternel. 13 Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Egypte. 14 Vous conserverez le souvenir de ce jour, et vous le célébrerez par une fête en l’honneur de l’Éternel ; vous le célébrerez comme une loi perpétuelle pour vos descendants. »
Le péché ne reste jamais impuni
· Le pratiquant du péché (le pécheur) est jugé
Nous voyons ici que Dieu frappe, qu’il exerce son jugement contre l’Egypte, personne n’est épargné. Cela nous rappelle que Dieu ne laisse pas le péché impuni. L’être humain peut pendant un temps se réjouir de son péché, en profitez, se vautrer dedans tel un cochon dans la boue mais tôt ou tard il devra comparaître en jugement devant Dieu.
· L’auteur du péché est jugé (le diable)
Dieu a démontré sa toute-puissance par rapport aux dieux de l’Egypte et il juge non seulement les égyptiens mais également leur « dieux ».
Nous savons que le prince de ce monde c’est le diable (Jn 12.30-31 ; Eph2.2 ; 1Jn5.19 ; 2Co4.4) qui tient les gens dans l’aveuglement spirituel. De même, Dieu juge le pécheur mais le diable aussi ne restera pas impuni mais est également jugé.
· Christ a pris le jugement de Dieu a la croix
Cette 10e et dernière plaie en Egypte était annonciatrice du jugement de Dieu qui va se déchainer sur la croix du Calvaire.
Esaïe 53.5 : « Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui »
Ce jugement, ce châtiment à l’égard du péché va retomber sur Christ afin que ceux qui croient en lui et se repentent ne soient plus sous le jugement de Dieu.
Marc 16.16 nous montre la justice de Dieu : celui qui croit en Jésus est sauvé mais celui qui ne croit pas est condamné.
L’Evangile lorsqu’il est annoncé produit un double effet : il condamne le pécheur qui ne s’entête dans son péché et refuse de croire et il convainc et sauve le pécheur repentant qui place sa foi en Jésus.
Tous coupable
Il est écrit que le sang servira de signe.
Que devons-nous en déduire ?
Que s’il n’y avait pas eu le sang d’un agneau sur les maisons des israélites ils auraient subi le même sort que les Égyptiens.
Pourquoi ?
Parce que tous ont péché (égyptiens comme israélites) personne n’est méritant devant Dieu. Ainsi, s’il n’y avait pas eu la marque sanguinaire sur les maisons des hébreux alors le jugement de Dieu aurait frappé parce qu’ils étaient coupables.
Lorsque nous réalisons que nous ne méritons pas le salut de Dieu, que c’est par grâce que nous sommes sauvé, par le moyen de la foi, que c’est un don de Dieu (Eph2.8) alors nous ne pouvons qu’être reconnaissant que Dieu nous ait gracié, pardonné, sauvé.
Ainsi, ce qui nous fait échapper au jugement mérité de Dieu à notre égard c’est le sang de Jésus qui a coulé pour nous et dont nous sommes bénéficiaires parce que Dieu nous a conduit à la repentance et à la foi.
Le sujet de nos louanges et de notre adoration
Dieu demande aux hébreux de se souvenir de ce jour et de le célébrer.
Le peuple devait fêter la fête de Pessah (la Pâque) qui signifie « passer par-dessus » parce que la colère et le jugement de Dieu était passé par-dessus eux, ne les frappant pas comme le reste des égyptiens.
Ainsi, Dieu nous demande de le célébrer journalièrement et perpétuellement pour l’œuvre accompli sur la croix de Golgotha. À la croix a eu lieu la véritable Pâque ou Christ notre Pâque (1Co5.7) a pris nos péchés, notre condamnation et a fait œuvre de propitiation c’est-à-dire qu’il nous a rendu propice à Dieu, de sorte la colère de Dieu a été apaisé, elle est passé par-dessus nous.
La Sainte Cène a été prévue par Dieu comme ce rappel (faite ceci en mémoire de moi), comme une célébration au sein de nos rassemblements d’église afin que nous le louons pour son salut acquis à Golgotha.
Cependant, dans nos vies quotidiennes, c’est chaque jour que nous devons le louer et le célébrer pour son si grand salut.
