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Appelé, aimé, gardé - La pensée du jour

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    Tout peut encore changer
  • il y a 18 heures
  • 5 min de lecture



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Verset du jour : Jude 1-2

« Jude, serviteur de Jésus-Christ, et frère de Jacques, à ceux qui ont été appelés, qui sont aimés en Dieu le Père, et gardés pour Jésus-Christ : 2 que la miséricorde, la paix et la charité vous soient multipliées ! »




Jude écrit à des chrétiens et son introduction est particulièrement encourageante, car il leur fait un rappel de qui ils sont, de ce que Jésus a fait et fait chaque jour dans leur vie.


Appelé

Jude rappelle aux chrétiens qu’ils ont été appelés par Dieu. En effet, il nous aurait été impossible de venir par nous-mêmes, car la Bible dit que « nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu » (Ro 3.11). Il faut donc qu’il y ait un appel de Dieu qui soit adressé à l’homme.


Nous pouvons distinguer dans la Bible deux sortes d’appels :


  1. L’appel général

Celui qui émane de la croix du Calvaire où tous les hommes sont appelés à venir à lui et à se repentir.

Actes 17.30 : « Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir. »


Matthieu 11.28-29 : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions… »


Jésus appelle tout le monde sans exception à venir à lui, bien que tous ne répondront pas à cet appel.

Il nous demande, à nous ses enfants, de répandre cet appel en témoignant, en annonçant l’Évangile, sachant que la réponse des personnes ne nous appartient pas.


Nous n’avons pas le droit de nous culpabiliser si quelqu’un refuse l’appel de Dieu, refuse d’entendre l’Évangile. La seule chose que Dieu nous demande, c’est de faire comme Jésus : il est venu sur terre et a lancé l’appel général : repentez-vous.


  1. L’appel spécifique, individuel

    Dieu appelle tous les hommes à se repentir, depuis la croix du Calvaire l’appel est lancé à tout homme.


Mais il y a aussi un appel spécifique, individuel, où Dieu vient parler à nos cœurs, nous toucher par son Saint-Esprit, nous convaincre de péché, attendrir, amollir nos cœurs pour nous amener à la foi. Comme ce fut le cas pour l’apôtre Paul, arrêté sur le chemin de Damas, qui ne pourra plus résister à Dieu ; ou lorsqu’il dira à Pierre et André : « Suivez-moi » ; ou encore à Matthieu qui était au péage, à qui il dira également : « Suis-moi ».


1 Pierre 2.9 : « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. »


Cet appel individuel est le fruit de notre élection, car Dieu nous a élus avant la fondation du monde. Alors il se présente un jour à nous et nous appelle au salut individuellement, spécifiquement, irrésistiblement.


Nous voyons en Romains 8.29-30 comment se décline le plan éternel de Dieu : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. 30 Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. »

De toute éternité le Père nous a connu, il nous a prédestiné (littéralement prédeterminé) puis nous a appelés conformément à son décret d'éléction, il nous a justifié et nous a glorifié scellant ainsi notre salut.


Jude nous rappelle, à nous enfants de Dieu, que nous avons été appelés, et pour nous qui sommes nés de nouveau, cet appel fut double : il nous a appelés comme le reste du monde, mais il est venu nous chercher, nous arrêter dans notre chemin de péché.




Aimé

« Aimés en Dieu le Père »


1 Jean 3.1 : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. »


Il est vrai qu’avant que Christ ne se révèle à nous, la Bible dit que nous étions des enfants de colère par nature (Éph 2.2-3), des rebelles contre Dieu, et nous n’avions pas ce privilège de ressentir l’amour de Dieu.


Mais parce que Jésus nous a sauvés, nous a fait naître de nouveau, parce que nous avons cru au nom de Jésus, alors nous sommes devenus enfants de Dieu (Jean 1.12).


Nous bénéficions d’une relation particulière avec Dieu : il est plus qu’un Dieu lointain et inaccessible, il est un Père tendre et aimant.


Jésus, qui est le Fils de Dieu, a fait de nous des enfants de Dieu, et notre Père celeste aime ses enfants parce qu'il est amour.


Il est bon de se le rappeler dans une société où l’amour est de moins en moins présent.

Si nous ne sommes pas aimés par ceux qui nous entourent, si nous n’avons pas senti l’amour de nos parents, notre Père céleste, lui, nous aime profondément.


Et Dieu est un bon Père qui aime ses enfants, qui en prend soin et qui les garde.


Gardé

« Gardés pour Jésus-Christ »


Le mot traduit par « gardé » désigne le fait de maintenir quelqu’un dans l’état où il est, conserver, s’occuper soigneusement, réserver.


Nous voyons ici que ceux qui ont été appelés, l’appel spécifique et individuel, celui que Dieu a élu de toute éternité et qu’il a appelé individuellement au salut — ceux-ci sont gardés pour Jésus-Christ.


« Il ne permettra point que ton pied chancelle ; celui qui te garde ne sommeille ni ne dort. » (Psaume 121.3-4)


Nous avons cette assurance que nous sommes gardés, protégés par Dieu. Que Dieu nous a sauvés et qu’il s’occupe soigneusement de notre salut : il nous réserve, nous préserve, nous conserve dans le salut.


Bien sûr, Dieu nous demande de persévérer, mais nous avons cette assurance qu’il nous donne la force et qu’il prend soin de nous donner ce qui est nécessaire chaque jour pour nous faire persévérer.


Ce qui est intéressant, c’est de considérer pour quoi, ou plutôt pour qui, nous sommes gardés : nous sommes gardés, préservés, pour Christ.


Ainsi nous pouvons dire avec l’apôtre Paul en Romains 8.38-39 :

« Car j’ai l’assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni les puissances,

ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »


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