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03 juillet : Et si on nommait une femme pasteure ?


La pensée du jour sera beaucoup plus longue que d'habitude car il s'agit d'un exposé biblique.


À l'heure de la parité dans les institutions, de l'augmentation du féminisme dans notre société, sachant que beaucoup d'unions, de fédérations évangéliques ont ouvert aux femmes, par le biais d'un vote, le ministère pastoral et d'enseignement,

pouvons nous envisager de nommer des femmes pasteures, prédicatrices au sein des églises ?


J'observe que ceux qui donnent leur avis sur le sujet via les réseaux sociaux sont en faveur du ministère féminin. Ils influencent ceux qui ont peu de connaissances bibliques, ils déforment la Bible, en la lisant et l'interprétant d'une façon nouvelle pour lui faire dire ce qu'elle ne dit pas.


J'ai donc décidé de faire entendre une autre voix trop inaudible, selon moi, par rapport au bruit ambiant pro ministère féminin.

J'utiliserai des arguments purement fondés dans la Bible et non pas sur des expériences personnelles, non pas en regardant à ce qui se fait à l'étranger ou même partir sur le terrain de "elles portent du fruit" mais sur la seule base de la Bible qui est notre seule source d'autorité et de foi car elle est la Parole de Dieu.


Vous aurez donc compris que je ne m'attarderais pas à citer et contredire tous les arguments en faveur du ministère féminin, qui sont pour la plupart des sophismes volontaires en utilisant des textes bibliques retirés de leur contexte et de l'étymologie déformée.


Lecture du jour : 1 Timothée 2.12-13

"Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite "



1) Dieu a confié le rôle pastoral et d'enseignement des églises aux hommes

Le texte biblique ci-dessus se réfère ici à l'ordre créationnel revenant ainsi à l'institution de Dieu lors de la création, montrant ainsi que ce n'est pas uniquement une non permission de Paul mais bien un choix divin. Il ne s'agit pas ici d'une infériorité ou supériorité mais d'une différence de fonction.


La lecture du jour est issue de l'épître de Paul à Timothée. Ces 2 épîtres ainsi que celle à Tite sont appelées des épîtres pastorales où Dieu, par l'intermédiaire de Paul, donne des instructions aux pasteurs sur la conduite à avoir dans l'Église en général (1Tim3.15) et ne sont donc pas contextuelles à une église en particulier mais à l'Église universelle, de tout siècle, de toute nationalité.


En Apoc2.20, Jésus reprochera à l'église de Thyatire de laisser Jézabel, qu'il prend soin de préciser "la femme", bien que cela soit évident vu le pseudonyme qui lui est donné faisant référence à la reine qui va vouloir tuer Élie, (1Rois19.1-2 ; 1Rois16.31) avoir deux activités au sein de l'église :

  1. Enseigner

  2. Séduire


Ces deux reproches montrent une fois de plus le choix de Dieu que les femmes ne doivent pas enseigner, prêcher à des auditoires mixtes.


2) Une exception ne serait devenir une règle

Les pros ministère féminin se réjouissent de prendre comme étendard les exemples de femmes prophétesses de l'Ancien Testament comme Myriam (soeur de Moïse) Deborah, Huldah, la femme d'Ésaïe, Anne (Nouveau Testament) .

Il s'agit de 5 femmes mentionnées comme prophétesses, ce qui est très peu en comparaison du nombre d'hommes prophètes (16 en ne mentionnant uniquement les livres prophétiques sans citer tous les noms de prophètes cités : Élie, Elisée, etc).


Démontrant encore, au delà du caractère exceptionnel voulu par Dieu dans ces contextes bien précis, que Dieu a voulu que ce soit des hommes qui aient le ministère de prophète.


Dieu a voulu quelques femmes prophétesses mais nous n'allons pas affirmer que cela doit encore se produire et encore moins en faire une règle, une institution, une reconnaissance.


3) Dieu n'a pas permis que des femmes soient nommées dans les plus hautes fonctions dans le temple (sacrificateurs et souverains sacrificateurs).

Certains disent que Dieu ne pouvait pas nommer des femmes sacrificatrices à cause de la puissance de la culture patriarcale de l'époque. Quelle limitation déplorable ces personnes se font de la puissance de Dieu! Il faudrait leur rappeler qu'à Dieu rien est impossible (Luc1.37, 18.27 ; Mt19.26 ; Marc10.27), qu'il change les temps et les circonstances même défavorables (Dan2.21), qu'il fait ce qu'il veut (Ps115.3, 135.6). Je plains la foi de ces pauvres personnes qui en sont à de telle déduction : Dieu ne pouvait pas.


4) Jésus a choisi des hommes pour la mission pastorale

La mission de Matthieu 28.19-20 a été confiée aux ministères dons : prêcher, faire des disciples, baptiser, enseigner. Dire le contraire soutiendrait que tout le monde peut prêcher, enseigner, baptiser ce qui serait une méconnaissance biblique car nous voyons dans l'ensemble du Nouveau Testament que seul les ministères dons accomplissaient cela.


La mission de tous les croyants se trouve en Actes 1.8, c'est d'être témoins de Christ.


Jésus a choisi douze hommes pour être ses apôtres (Luc 6.13-16) bien qu'il eût des femmes disciples avec lui (Luc8.2-3)


Dire que Jésus ne pouvait pas à cause du contexte de l'époque revient à croire en un petit Jésus limité par les temps et les circonstances alors qu'il a prouvé pendant son ministère terrestre qu'il faisait ce qu'il voulait.


De plus, les mots utilisés concernant les ministères d'enseignements de l'église décrits en Eph4.11-12 sont tous utilisés au masculin. Serait-ce une omission de Dieu ? Je ne pense pas mais il s'agit, en examinant l'ensemble des Écritures, d'un choix divin délibéré et souverain.


Aucune femme n'a prêché, enseigné l'église.


Sauf bien sûr quand on invente des histoires en faisant dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas (Marie de Magdala qui prêche aux apôtres à la résurrection alors qu'elle ne fait que témoigner, dire ce qu'elle a entendu ; la femme samaritaine qui a prêché à son village alors qu'elle n'a fait que de témoigner ; Junias qui était apôtre alors qu'il est écrit qu'elle jouissait d'une grande considération (était fortement estimée) parmis les apôtres, etc...).


Le problème aujourd'hui, c'est que nous avons de grand Spielberg dans les églises qui ont le "don" de se faire des films...


Il est important de préciser qu'il ne s'agit pas de compétences ou d'incompétences car, certes, des femmes auraient bien des compétences et des capacités pour enseigner et être pasteure, mais c'est un choix souverain de Dieu qu'il nous faut respecter.


ATTENTION CEPENDANT À NE PAS RABAISSER LE SERVICE DE LA FEMME DANS L'ÉGLISE AU BALAI ET À LA SERPILLIÈRE

Pardonnez moi mon langage cru, mais on a parfois ajouté à la Bible ce qu'elle ne dit pas, on a rabaissé la femme comme une esclave au service des hommes.


La Bible nous mentionne :


  • que les femmes spirituellement mâtures ont un rôle d'enseignement auprès des jeunes femmes (Tite2.3-5)

Au V3 il est recommandé que les femmes agées donnent de bonnes instructions dans le but d'apprendre aux jeunes femmes à...


Le mot grec pour donner de bonnes instructions est καλοδιδάσκαλος (kalodidaskalos) qui est un mot composé de Kalos : bon

didaskalos : un enseignant qui vient de didasko qui signifie enseigner, tenir un discours didactique.


Certains disent que cela ne concerne que les soins domestiques, pourtant en examinant le texte de plus près, on voit que ses femmes ne doivent qu'enseigner des choses profondément spirituelles et bibliques.


1.aimer (leurs maris et leurs enfants) : l'amour : fruit de l'Esprit (Galates 5.22 ; 1Corinthiens 13)


2. être retenues (traduit aussi par sobre, modéré)

3. chastes (vient du même mot que Hagios : saint, pur)

4. bonnes (même racine que la bonté, fruit de l'Esprit)

5. soumises à leurs maris (comme le recommande toutes les Écritures dans un parfait équilibre, un respect mutuel et un amour altruiste)

Il n'y a qu'une mention ayant attrait aux soins domestiques.


Ne sont ce pas là des qualités spirituelles importantes que les femmes spirituelles et d'expériences doivent enseigner aux jeunes femmes !


  • que des femmes peuvent accompagner spirituellement quelqu'un

Priscille et Aquilas vont exposer plus exactement la voie de Dieu à Apollos (Ac18.26)

Au passage, soulignons que le mot grec traduit par "exposer" est ἐκτίθημι (éktithémi) qui n'est utilisé que 3 fois dans le Nouveau Testament et qui ne signifie pas directement enseigner comme le mot didasko (διδάσκω : utilisé 90X) mais qui signifie davantage présenter, expliquer, exposer.

Ce couple chrétien va avoir un rôle d'accompagnant spirituel pour expliquer à Apollos la voie de Dieu. D'ailleurs il est à souligner que Priscille n'est pas seule mais ils le font en couple.

  • Nous voyons également que la Bible ne mentionne aucune contre-indication quant à la distribution de la Cène par les femmes (cela se prenait autour d'un repas à l'époque), le passage des offrandes, de faire chanter à l'église, d'enseigner aux enfants, de faire la sonorisation, vidéo-projection, musique, etc, l'aide sociale et humanitaire, etc, étant donné que ces pratiques n'existaient pas au temps biblique.


Ceci nous laissant ainsi cette grande liberté dans le service, mais là où la Bible est claire (comme pour le ministère pastoral, d'enseignement et de gouvernance de l'église) nous n'avons pas le droit d'y toucher.


Accepter que des femmes prêchent aux hommes et exercent l'un des 5 ministères dons ce serait refuser l'autorité de la Parole de Dieu dans nos vies car elle nous défend de le faire.

Si nous n'obéissons pas à l'enseignement biblique, nous ne sommes même pas dignes de nous faire appeler chrétiens, disciples de Jésus.


« Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples » Jean 8.31



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