đđ đđđ§đŹđ đđ đ„âđÌđ đ„đąđŹđ - Reflexion biblique et thĂ©ologique
- Tout peut encore changer

- 11 nov.
- 3 min de lecture

En tant que pasteur, jâai parfois Ă©tĂ© interrogĂ© sur la question des danses modernes dans le culte de lâĂglise.
Jâai pensĂ© quâil serait utile de partager la rĂ©flexion sur le sujet au travers dâun article.
En effet, avec la modernisation, nos pratiques ecclésiastiques ont beaucoup évolué ces 20, 30 derniÚres années.
Nous voyons Ă©merger un phĂ©nomĂšne grandissant qui, jusque-lĂ , se cantonnait aux rassemblements de jeunes et se voit sâimplanter Ă©galement dans nos cultes dominicaux : la danse. Les gens qui veulent se « rĂ©jouir devant le Seigneur » sont invitĂ©s Ă venir devant et danser pour Dieu, ce qui peut, au passage, sous-entendre ainsi que ceux qui ne viendraient pas devant sont des chrĂ©tiens aigris, austĂšres, qui ne se rĂ©jouissent pas.
Certains argumenteront leur pratique en affirmant que David a dansĂ© devant lâĂternel (2 Samuel 6.14) ou lorsque Myriam et les femmes ont dansĂ© Ă la sortie dâĂgypte (Exode 15.20), mais encore les invitations psalmiques invitant Ă se rĂ©jouir par des danses (Psaumes 87.7, 149.3, 150.4).
Pour répondre à ces arguments, il est important de prendre en compte deux facteurs importants :
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En effet, lorsque la Bible nous dĂ©crit une scĂšne comme celle de David ou Myriam, ces rĂ©cits ne peuvent pas ĂȘtre pris comme normatifs, câest-Ă -dire comme une doctrine quâil faille reproduire. Elle nous dĂ©crit uniquement un fait prĂ©cis qui sâest produit dans un contexte prĂ©cis.
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Lorsque les psaumes invitent Ă se rĂ©jouir par la danse, il faut comprendre que les psaumes sont poĂ©tiques, ce sont des chants. Sâil faut appliquer le fait de danser, alors il faudrait former dans toutes les Ă©glises des chrĂ©tiens qui vont devoir apprendre Ă jouer du luth, de la harpe, de la lyre (Psaumes 92.4, 81.3, 150.3).
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Le principe rĂ©gulateur du culte sâapplique, Ă savoir que Dieu nous a dit ce qui Ă©tait indispensable pour le louer au sein de lâassemblĂ©e chrĂ©tienne : lâenseignement de la Parole de Dieu, le chant, la Sainte CĂšne (ĂphĂ©siens 5.19 ; Colossiens 3.16 ; Luc 22.19 ; Actes 2.42).
Si la danse avait été si importante pour la louange, Jésus ou les apÎtres en auraient fait mention comme devant faire partie du culte chrétien.
Revenons maintenant sur les invitations modernes et occidentales Ă danser. Je dis occidentales, car certains, pour lĂ©gitimer leur danse, prendront lâexemple des Ă©glises ethniques africaines.
Il ne faut pas mélanger danse culturelle et danse mondaine.
En effet, la danse africaine est culturelle et fait partie intĂ©grante de la vie. Un jour, un ami africain me disait : « On apprend mĂȘme Ă lacer nos chaussures en dansant. »
đđđŹ đđđ§đŹđđŹ đšđđđąđđđ§đđđ„đđŹ đđ«đÌđ§đÌđđąđȘđźđđŹ đšđźÌ đ„âđšđ§ đŹđđźđđ đŹđźđ« đ©đ„đđđ đđ§ đ„đđŻđđ§đ đ„đđŹ đŠđđąđ§đŹ đŹđšđ§đ đđ đȘđźâđšđ§ đđ©đ©đđ„đ„đ đ„đ đ©đšđ đš, đȘđźđą đđŹđ đźđ§đ đđđ§đŹđ đȘđźđ đŻđšđźđŹ đ«đđđ«đšđźđŻđđł đ©đ«đąđ§đđąđ©đđ„đđŠđđ§đ đđđ§đŹ đ„đđŹ đđšđąÌđđđŹ đđ đ§đźđąđ đđ đȘđźđą đđąđ«đ đŹđšđ§ đšđ«đąđ đąđ§đ đđđŹ đŠđšđźđŻđđŠđđ§đđŹ đ©đźđ§đ€ ressemblent plus Ă des danses mondaines plus que des louanges.
La Bible nous invite Ă ne pas nous conformer au monde, Ă ne pas lâimiter, mais Ă ĂȘtre imitateurs de Christ (1 Jean 2.15, Romains 12.2, 1 Corinthiens 11.1).
Les Ăcritures nous invitent Ă©galement Ă ce que lâordre rĂšgne dans lâĂglise (1 Corinthiens 14.33), Ă ne pas faire quelque chose qui pourrait attrister ou choquer nos frĂšres et sĆurs dans la foi (Romains 14.13-21, 1 Corinthiens 8.9-13, 10.31-32, Matthieu 18.6-7).
đđąđ§đŹđą, đđđ§đŹ đ§đšđŹ đ«đđŹđŹđđŠđđ„đđŠđđ§đđŹ đâđÌđ đ„đąđŹđ, đ§đšđźđŹ đ§đ đ«đđđĄđđ«đđĄđđ«đšđ§đŹ đ©đđŹ đ§đšđđ«đ đ©đ«đšđ©đ«đ đ©đ„đđąđŹđąđ«, đ§đšđđ«đ đ©đ«đšđ©đ«đ đąđ§đđÌđ«đÌđ, đŠđđąđŹ đ„âđąđ§đđÌđ«đÌđ đđ đ„đ đđąđđ§ đđšđ„đ„đđđđąđ (đ đđšđ«đąđ§đđĄđąđđ§đŹ đđ.đđ-đđ, đđ.đ).
Prenant en compte tous ces Ă©lĂ©ments, ainsi que le fait que lâĂglise est le rassemblement de personnes que Christ a rachetĂ©es de tout peuple, de tout Ăąge, de diffĂ©rentes cultures et sensibilitĂ©s diffĂ©rentes, il est important dâavoir lâattitude de lâapĂŽtre Paul, qui se faisait tout Ă tous (1 Corinthiens 9.22) ; il sâadaptait Ă ceux quâil avait en face de lui.
Ainsi, mĂȘme si jâĂ©tais un danseur nĂ©, je mâabstiendrais de danser dans lâĂglise pour ne pas choquer mes frĂšres et sĆurs dans la foi.
Je termine cet article par quelques questions que tout chrétien devrait se poser :
Est-ce biblique ?
Est-ce utile ?
Est-ce que cela va Ă©difier lâĂglise ?
Est-ce que je risque de choquer par mon attitude ?
Se poser ces questions nous amĂšneront Ă rester vigilant et Ă rechercher toujours le bien de lâĂglise.



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