.png)
Lecture du jour : Matthieu 16.24
"Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive."
Beaucoup se revendiquent être chrétiens, d'ailleurs il y a tellement de dénominations dans le christianisme que l'on s'y perdrait.
Jésus nous donne ici quelques caractéristiques du véritable chrétien.
Il évoque ici le renoncement à soi-même pour le suivre. Renoncer à mes rêves, à mes ambitions, à mes passions, à mes désirs, pour laisser Jésus régner sur ma vie.
Renoncer à soi même, c'est renoncer à vouloir être mon propre chef et accepter que ce soit Christ qui règne dans ma vie.
C'est impossible de se dire chrétien en refusant de se soumettre à Dieu.
Il faut considérer la croix comme elle l'était à l'époque, non pas un joli bijou ou un objet de décoration, mais la pire façon d'exécuter un prisonnier, la mort la plus horrible et sanguinaire qui puisse exister.
Porter sa croix a donc une signification de mort. En effet, pour suivre Jésus il faut mourir à soi même, il faut être passé par la repentance et vivre sa vie pour Dieu.
Porter sa croix, c'est ne laisser aucune place à notre mauvais caractère, notre chair qui veut nous inciter au péché, mais régulièrement remettre notre chair là où elle doit être : à la croix.
Jésus sur la croix nous a pardonné de nos péchés et il est ressuscité pour que nous marchions en nouveauté de vie.
Au verset 25, Jésus explique ce qu'il voulait dire par renoncer à soi même et se charger de sa croix en disant que celui qui veut sauver sa vie la perdra mais celui qui la perdra à cause de lui la trouvera. Cela veut dire que je dois tout donner à Jésus sans avoir peur de perdre quoi que ce soit, même ma propre vie.
Être chrétien, disciple de Jésus c'est mourir pour vivre. Je suis mort au péché avec Jésus et je suis ressuscité pour vivre une vie nouvelle avec Lui.
Soyons de ceux qui suivent Jésus non par intérêt ou par effet de mode mais par amour, de ceux qui ont renoncé à tout pour devenir disciple de Jésus.
